Le thème de Jésus et le retour de Neptune

Le thème de Jésus

par Patrick Giani (écrit en décembre 2011)

Avant d’aborder le thème de Jésus, précisons qu’il est forcément lié à la planète Neptune, qui met environ 164 ans pour effectuer sa rotation autour du Soleil, qui rentre en Poissons le 3 février 2012 et y reste jusqu’en avril 2025. Comme il est écrit dans la préface du livret “Comment positiver les transits de Neptune”: “Ce retour de Neptune s’accompagne d’une conjonction étroite avec Chiron, ce qui n’était pas le cas lors de ses précédents retours. Chiron représente le guide, le guérisseur, le pédagogue. Assisterons-nous à un éveil spirituel capable d’inverser les énergies négatives que connaît la Terre et ses habitants depuis les années 80? On peut y voir également le fameux “retour du Christ” et son Jugement dernier, puisque la crise – les crises – que traverse l’humanité semble préfigurer l’Apocalypse (qui signifie révélation ou découvrement).”

C’est pourquoi je vous livre cette étude sur le thème astral de Jésus-Christ, fruit d’une dizaine d’années de recherche, en étant conscient qu’elle suscitera des passions, tant dans la controverse que dans la critique (à laquelle je suis habitué depuis l’article « Bible et Astrologie« ). Avant toute chose je demande au lecteur de faire preuve d’ouverture d’esprit, même si certaines croyances sont difficiles à remettre en cause. Le thème de Jésus
Tout d’abord, faut-il le rappeler, la date communément admise par l’Eglise du 25 décembre à minuit ne correspond pas à la naissance de celui qui est à l’origine de notre calendrier. En effet, cette date a été fixée au début du VIe siècle par le moine Denys le Petit sur ordre de l’Eglise, pour la faire coïncider avec les fêtes païennes qui rythmaient équinoxes et solstices, et qui avaient beaucoup de succès. Des études historiques, dont celle du règne d’Hérode le Grand, ont permis de situer la naissance de Jésus autour de -6 ou -7 avant… J.C !

Date de naissance de Jésus

J’ai trouvé pas moins de dix versions du thème de Jésus, tant dans les livres que sur le Web, mais une date a particulièrement retenue mon attention: celle qui figure dans le Livre d’Urantia. Pour ceux qui n’ont jamais lu ce livre (également connu sous le nom de Cosmogonie d’Urantia) c’est un ouvrage de 2097 pages à vocation spirituelle et philosophique, écrit entre 1924 et 1955. Une de ses singularités réside dans l’autorité attribuée à la parole des différents “révélateurs”, anges et êtres célestes, qui signent chacun des 196 fascicules composant cet ouvrage, et qui désignent la Terre sous le nom de ”Urantia”.
Or, la dernière partie de ce livre est abondamment consacrée à la vie de Jésus-Christ, comme vous pouvez le constater en cliquant sur ce lien.
Ainsi, on y apprend que Jésus est né “à midi le 21 août de l’an 7 avant l’ère chrétienne, avec l’aide et la généreuse assistance de compagnes de voyage de Marie”.
Et plus loin: “Aucun berger ni aucune créature mortelle ne vint rendre hommage à l’enfant de Bethléem avant le jour où certains prêtres arrivant d’Ur furent envoyés de Jérusalem par Zacharie. Ces hommes sages ne virent pas d’étoile pour les guider vers Bethléem. La belle légende de l’étoile de Bethléem a pris naissance comme suit : Jésus était né le 21 août à midi de l’an 7 avant l’ère chrétienne. Or, le 29 mai du même an 7, il y avait eu une extraordinaire conjonction de Jupiter et de Saturne dans la constellation des Poissons. C’est un fait astronomique remarquable que des conjonctions similaires se soient produites le 29 septembre et le 5 décembre de la même année. Sur la base de ces évènements exceptionnels, mais absolument naturels, les zélateurs bien intentionnés des générations suivantes construisirent l’attrayante légende de l’étoile de Bethléem conduisant les Mages près de la crèche où ils virent et adorèrent l’enfant nouveau-né.” Le thème de Jésus
Ces faits astronomiques sont en effet vérifiables, comme on peut le constater sur la carte du ciel du 29 mai -7 (ci-dessous, dressée avec AstroDienst). En effet, l’étroite conjonction de Jupiter et de Saturne en Poissons devait être particulièrement lumineuse et laisser croire à une étoile de taille exceptionnelle.

Fort de ces précisions, je me suis alors penché sur la date du 21 août de l’an – 7, et je dois avouer qu’un bon nombre de mes préjugés et de mes croyances ont été alors balayés.
Comme beaucoup de chrétiens, je pensais que Jésus était né sous le signe des Poissons. J’avais même opté pour la date du 28 février -6 à 03h34, que l’on peut trouver par exemple sur le site d’astrotheme.fr, avec cinq planètes en Poissons et un ascendant Capricorne. A mon sens, la naissance du Christ devait être reliée à l’Ere des Poissons, puisque c’était le signe de ralliement des premiers chrétiens.
J’abandonnai donc le mythe des Poissons et pris le temps d’étudier la carte du ciel du 21 août de l’an -7 à midi (dressée pour l’an -6 Julien)…

Le thème astral de Jésus

Jésus de Nazareth
On n’est pas étonné d’y trouver un Grand Triangle en signes  d’Eau
et même… la Croix du christianisme !

Thème astral de Jésus

Avec un Soleil Lion conjoint au Milieu du Ciel et un ascendant Scorpion, le caractère est fort, déterminé, ambitieux même. Le Soleil est certes en domicile, mais la conjonction Mars-Neptune est en maison XII et en Scorpion. C’est cette position qui m’a étonné : on la trouve souvent sur les thèmes de révoltés, de hors-la loi, et même de drogués lorsqu’elle est très dissonante (dans le thème de Jésus, elle n’est pas dissonante). Ce trait de caractère correspondait-il au Jésus décrit par les évangélistes? Un élément de réponse me fut alors donné en lisant “Les Lettres du Christ”. Ce livre, écrit par sa “porte parole” qui a tenu à rester anonyme, est le résultat de 50 années de contact privilégié avec l’esprit du Christ. J’ai mis quelques temps à le lire, tant j’avais peur de me fourvoyer, mais dès les premières phrases, je fus subjugué par la simplicité, la clarté et l’authenticité des propos tenus dans ce livre. Voici ce que le Christ relate de son enfance :
“Je suis né en Palestine. Ma mère était convaincue que je serais un Messie. Contrairement à la croyance populaire, je n’étais pas un enfant sage. Lorsque, à l’âge de 12 ans, je fus emmené au Temple pour y être interrogé par les prêtres afin de déterminer si j’étais susceptible d’accéder à l’enseignement religieux juif, je fus rejeté sous prétexte que j’étais trop arrogant. Amèrement déçue, ma mère me ramena à la maison et fit de son mieux pour m’élever dans la sainteté qui caractérisait sa conduite en tout temps. Ce fut une tâche impossible car j’étais, avant toute chose, un individualiste au comportement indiscipliné. Je refusais les conseils de ma mère et ses tentatives de me discipliner. A l’adolescence, je devins ingouvernable, un véritable rebelle !”

Malgré le carré à Vénus, la Lune – en domicile – fait partie du Grand Triangle en signes d’Eau formé par Uranus et la conjonction Mars-Neptune en maison XII: l’éducation religieuse de Marie servit tout de même de terreau à la croissance spirituelle de Jésus, d’autant que Neptune en XII est étroitement conjointe au Noeud Sud de la Lune : l’origine divine (à ce sujet, le Livre d’Urantia précise que l’Esprit du Christ n’en était pas à sa première effusion sur notre planète, la précédente ayant eu lieu en tant que Melchizédek).
Son caractère rebelle se voit par l’opposition du Soleil à Uranus en IV, et Mercure conjoint Pluton en Vierge partage cette opposition:
“Pour moi, cette croyance juive dépeignait un ‘Dieu’ cruel et illogique et je ne voulais rien avoir à faire avec ‘Lui’. ll me semblait que si une telle déité existait, il s’ensuivait que l’humanité était condamnée à une misère éternelle. Seules la simplicité et la liberté que je trouvais dans les collines, les plaines, les lacs et les montagnes me rafraîchissaient l’esprit et calmaient mes diatribes enflammées contre le Dieu juif. En conséquence, je refusai de croire une seule des paroles que les Anciens tentèrent de m’inculquer.”

Toutefois vers l’âge de 25 ans, selon le livre, le Jésus rebelle commence à changer. Le trigone d’Uranus à la conjonction Mars-Neptune lui rappelle sa “mission”, faisant résonner en lui les valeurs de sa Vénus Balance (également en domicile) et en XI: l’amour du prochain. Son coeur commence à s’ouvrir, l’emmenant à retrouver Jean le Baptiste, son cousin, sur les bords du Jourdain. Et son baptême est une véritable illumination:
“Ce qui se passa réellement quand Jean me baptisa fut une expérience complètement différente de ce que j’aurais jamais pu imaginer. Je sentis une énorme vague d’une énergie incroyable déferler à travers mon corps. J’en fus littéralement foudroyé. Comme je sortais de la rivière, tout chancelant, je me sentis élevé en conscience d’une manière tout à fait extraordinaire. Un énorme flux d’un bonheur rayonnant me souleva jusqu’à l’extase. J’étais dans le ravissement et conscient d’une intense lumière”.

D’après le Livre d’Urantia, le baptême eut lieu le 13 janvier 26 de notre ère. Jupiter transitait l’ascendant Scorpion de Jésus au trigone d’Uranus en Cancer pendant que le Noeud Nord passait sur son Soleil natal, lui révélant son but de vie : Jésus devint alors Jésus-Christ. Et cette révélation fut suivie aussitôt par la longue période de jeûne dans le désert, qui le mena à l’illumination :
“Je fus soulevé dans une lumière intérieure radieuse, et je me sentis vibrant et prodigieusement vivant. J’étais rempli d’extase et de joie, et je sus sans aucun doute possible, que cette Puissance était le véritable Créateur dont émanent toutes créatures”.
Une illumination assez semblable, en fait, à celle que le jeune Siddharta connut au pied de son banian et qui lui fit découvrir sa véritable nature de Bouddha (éveillé). Lui aussi était un rebelle, lui aussi cherchait la Vérité. La différence est qu’il ne connût point la mort sur la croix. Sur ce point également, on peut lire, tant dans le Livre d’Urantia que dans “Les Lettres du Christ” que son sacrifice a été mal interprété:
“Jésus n’a pas donné sa vie comme rançon pour dégager les hommes des griffes des chefs apostats et des princes déchus des sphères. Le Père qui est aux cieux n’a jamais conçu la grossière injustice de condamner une âme de mortel à cause des méfaits de ses ancêtres. La mort du Maître sur la croix n’a pas non plus été un sacrifice pour rembourser à Dieu une dette que la race humaine aurait contractée envers lui.” (188:4.3)

Le thème de Jésus

Portrait supposé du Christ d’après le suaire de Turin par les techniciens de la NASA

Dans “Les Lettres du Christ” il est aussi précisé :
“Ils lient les hommes à mon personnage séculaire de “Jésus” prêchant le “salut de l’ homme de la punition de ses péchés” par ma mort sur la croix…. Aucun paiement n’est exigé pour les “péchés” par aucune “Déité” supérieure… Tout sang versé, de n’importe quel genre, servant à des rites religieux, est du paganisme. L’église chrétienne a présenté à ses fidèles rien de moins qu’une version ‘glorifiée’ du paganisme.”

Dans mon livre “Le retour du Christ et la libération des âmes”, on peut également lire:
“Jésus a rendu sacrée la croix de l’incarnation en dépassant toutes les limitations imposées à l’être humain, y compris, et in fine, celle de la mort. En affrontant la mort et en sortant vainqueur de cette épreuve, il a montré à l’homme le chemin de la rédemption et du Salut éternel. Contrairement à ce que croient la plupart des catholiques, Jésus n’a pas voulu montrer l’exemple de la souffrance, de l’humiliation ou de la soumission à Dieu. Il a simplement montré le Chemin de la libération : vaincre toutes les peurs, et en particulier la peur de la mort, la fatalité du cycle naissance-mort-renaissance, par la puissance de l’Amour et de la Foi.”

Si j’ai volontairement insisté sur l’épisode de la crucifixion, c’est pour aider le lecteur à dépasser certaines croyances liées à la mort de Jésus. N’y voyez aucune offense de ma part, je suis un chrétien de coeur et je sais que les souffrances de Jésus sur la croix furent abominables. Mais, à l’aube d’une nouvelle ère où notre conscience s’élève sans cesse, nous devons relativiser cette notion de “sacrifice pour racheter les péchés” qui a culpabilisé des dizaines de générations, et retenir l’essentiel du message du Christ: l’Amour. Non pas cet amour souffrance, l’amour charnel ou l’amour émotionnel, mais cet Amour “qui emporte tout” (comme le disait Mère, la compagne de Sri Aurobindo) et qui permet de transcender toutes les épreuves de l’existence.

C’est certainement ce qu’Il souhaite que nous retrouvions en nous-mêmes dès que Neptune reviendra en Poissons, tout au long de sa traversée et surtout… par la suite !
Souhaitons simplement que, dans sa fonction utilisée de façon négative, la lumière de Neptune n’aveugle pas les fanatiques et les extrémistes, ce qui retarderait notre retour vers la Source-Père, notre retour vers la Lumière.

Comme il est écrit dans “Le retour du Christ” Jésus ne reviendra pas dans un corps physique, mais le plus important est qu’Il revienne… dans nos coeurs.

Patrick Giani

 

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